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Clara Arnaud

et vous passerez comme des vents fous

"J'avais envie de raconter ce grand organisme, cette grande puissance qu'est la montagne "

Clara Arnaud

et vous passerez comme des vents fous

"J'avais envie de raconter ce grand organisme, cette grande puissance qu'est la montagne "

Biographie et bibliographie

Clara Arnaud naît en 1986 à Fontainebleau, en Seine-et-Marne. Elle grandit à Fontainebleau et passe aussi du temps en Bretagne

Durant son adolescence, elle fait de nombreuses promenades en forêt seule, à cheval. Elle commence également à assouvir son goût pour l'ailleurs en réalisant ses premiers voyages : à 16 ans, elle traverse l’Europe en train, à 17 ans, elle voyage à vélo au Québec, à 18 ans, elle voyage dans l'ouest de l'Irlande, toujours à vélo.

Elle réalise ses études à la Sorbonne Paris 4 (licence de géographie), Paris 7 (Licence de chinois) et un master à Sciences-po. Elle achève ses études en échange à l'université Tsinghua en Chine. Elle fait parallèlement de nombreux voyages : une traversée de la Chine à cheval pendant six mois, une traversée du Caucase à cheval ou encore de nombreux séjours au Kirghizistan et Tadjikistan.


En 2010, elle publie le récit de son voyage en Chine. Sur les chemins de Chine remporte le Prix René Caillé 2010 des écrits de voyage, le Prix des Grands Espaces de la Beauce et le 2ème prix du salon du livre d'Ambronay. Elle est également lauréate du concours Libé Apaj

A partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, accompagnant des projets d'appui aux systèmes éducatifs pour l'Agence Française de Développement et séjourne ou vit dans ce cadre en République démocratique du Congo, en Honduras, au Sénégal, au Bénin, au Ghana ou encore en Mauritanie et au Rwanda, souvent dans des zones de conflit ou de grande pauvreté.

Bibliographie

 Bibliographie C.Arnaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et vous passerez comme des vents fous

 

Gaspard, un berger pyrénéen, s’apprête à remonter en estive avec ses brebis, hanté par l’accident tragique survenu la saison précédente.

Dans le même temps, Alma, une jeune éthologue, rejoint le Centre national pour la biodiversité, avec le projet d’étudier le comportement des ours et d’élaborer des réponses adaptées à la prédation.


Sur les hauteurs, les deux trentenaires se croisent de loin en loin, totalement dévoués à leurs missions respectives. Mais bientôt les attaques d’une ourse les confrontent à leurs failles. Les audaces de la bête ravivent les peurs archaïques, révélant la crise du pastoralisme et cristallisant des visions irréconciliables de la montagne : elle devient l’ennemie à abattre.


Dans cette vallée où jadis le dressage des ours était une tradition, la réintroduction du plantigrade exacerbe les tensions. L’histoire de Jules, jeune saltimbanque parti faire fortune à New York avec son animal, à l’orée du XXème siècle, scande le récit principal et résonne puissamment avec le présent.


Interrogeant notre rapport au sauvage, Clara Arnaud offre une plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne. Elle signe un roman sensuel, immersif et tellurique, célébrant la beauté de la montagne sans taire sa violence.

 

« Quelques ours ont traversé ma vie. Celui qui détala devant moi un jour d’août 2006, au Kirghizistan. Ceux peuplant les histoires des vieux bergers du Caucase. Ceux d’Ariège, où après des années loin de la France, j’installai mon camp de base dans une vieille maison de pierres en altitude. Et puis ceux de la littérature américaine, des récits de voyage en Sibérie. Leur point commun ? Ils incarnaient le sauvage, radicalement, tout en étant nos doubles.

Alors cette figure, depuis un moment, me hantait. Et puis une question revenait : où est le sauvage ? Moi qui l’avais arpenté durant quinze ans, du Tibet aux replis enforestés d’Amérique centrale, pouvais-je le trouver en France ? Existait-il encore des montagnes qui aient résisté à la domestication ? J’ai voulu écrire et projeter ici un roman de grands espaces, de destins ballottés par la roche et le ciel, de bêtes et d’hommes fondus à leur milieu.

Et ainsi, peut-être, espérais-je, décaler le regard sur la montagne, une montagne qui ne serait plus un graal à conquérir, comme nous la raconte la littérature d’alpinisme, pas un ennemi à vaincre ou un terrain de jeu, non plus un univers bucolique, mais un écosystème complet, une puissance vivante, vibrante, un espace métaphorique, où la liberté se renégocie chaque jour.

Durant trois saisons, depuis les estives des hautes vallées d’Ariège, j’ai coulé mes pas dans ceux des naturalistes suivant la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, j’ai côtoyé les bergères et les bergers, écrit un roman au tempo des aléas météorologiques et des humeurs que m’inspirait la montagne. J’ai nourri la fiction de chaque minuscule inflexion du réel, réconciliant l’écriture du voyage et celle romanesque.

Je me suis replongée dans les archives, cherchant dans les destins des montreurs d’ours d’Ariège de la fin du XIXe siècle des échos avec notre époque, tout en tentant de saisir la complexité du retour sur un territoire d’un grand fauve, qui bouleverse les rapports de force et met à mal les fragiles équilibres du pastoralisme. J’ai voulu que, dans ce texte, le politique et le poétique se répondent, raconter une vallée, trois saisons, les pieds ancrés dans le sol, sans renier la dimension mystique de notre rapport aux montagnes, leur caractère transcendantal. »

 

 Prix Mouans-Sartoux du Livre engagé pour la planète, catégorie Roman adulte - 2023

 Prix Ouest-France des lecteurs - 2023

 Prix Summer - 2024

 Prix Littéraire des Étudiants de Sciences Po - 2024

 Prix du Roman d'Écologie - 2024

 Prix Version Femina - 2024

Vidéo

La grande librairie, 28 septembre 2023 

 

 

Revue de presse

Un roman où l’on parle de communion avec la nature, d’existences liées aux bêtes. L’autrice nous livre un récit où c’est la beauté du sauvage et l’ivresse des montagnes qui vous emportent en altitude.

Librairie Voyage au bout des livres (Briançon), LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ / VAUCLUSE MATIN

 

Clara Arnaud accomplit plus qu’un examen érudit et poétique de nos rapports au vivant. Elle explore notre relation à l’altérité, à l’endroit où entrent en collision nos besoins de sécurité et de liberté. 

Gladys Marivat, LE MONDE DES LIVRES

Dans ce récit en tension permanente hanté par « la possibilité de la chute » et de la mort, la lumière vient du personnage d’Alma, la jeune éthologue du Centre national de la biodiversité, passionnée, entêtée, infatigable passeuse du langage des ours et d’une montagne dont la beauté tragique recèle aussi un message d’espoir.

 L'ALPE

Une épopée qui renouvelle avec brio le genre de la littérature de montagne où même la nature, selon les aléas de la météo et des saisons, a son mot à dire !

 LE PÈLERIN

Un récit immersif dans une vallée des Pyrénées, où la réintroduction des ours cristallise les tensions et des visions irréconciliables de la montagne, entre bergers et scientifiques. 

 OUEST-FRANCE

Clara Arnaud offre un regard pertinent et acéré autant qu’elle emmène le lecteur sentir la mousse dans les forêts fragiles et violentes de ces montagnes.

Georges Grange, LE JDD

L’autrice de ce roman, dont on devine qu’elle a arpenté longuement les montagnes d’Ariège, évoque avec précision et clairvoyance la question de la présence de l’ours dans les Pyrénées. Une belle surprise qui remet l’humain dans la nature et la nature au cœur de tout.

Florence Garès, PYRÉNÉES MAGAZINE

[Gaspard, berger et Alma, éthologue] vont se rapprocher à mesure que les attaques se multiplient. Dans cet épineux dossier, qui a raison qui a tort ?

Sébastien Dubos, LA DÉPÊCHE DU MIDI

Clara Arnaud signe un roman puissant, pétri d’émotions brutes, d’éclaircies sublimes et de ces minuscules détails par lesquels éclot la puissance du réel. Le tout dans un magistral opéra de beauté.

Pierre Vavasseur, LE PARISIEN WEEK-END

Un titre sublime pour un roman qui l’est tout autant. […] Clara Arnaud nous immerge dans cette montagne et ce monde sauvage et violent que peu de gens connaissent. [...] Un très beau roman.

Constance de Bonnaventure, FRANCE 2 – LE JOUR DU SEIGNEUR

La merveilleuse langue de Clara Arnaud m’a piégée d’entrée de jeu.

Amélie Cordonnier, FRANCEINFO TV

Clara Arnaud est d’évidence une romancière généreuse, capable de vous amener au plus près des émotions traversant ses personnages, comme des luttes qu'ils mènent vaille que vaille. […] un livre intense qui vous attrape, vous secoue et vous questionne. Un antidote parfait à la frénésie contemporaine.

Alexandre Fillon, LE TÉLÉGRAMME

Si j’osais je dirais que c’est un thriller pyrénéen. Il est en effet habité par un véritable suspense qui nous tient en haleine jusqu’à ses dernières lignes. […] Clara Arnaud sait enfin nous prendre par la main pour nous montrer, dans l’immobilité d’une nuit sans Lune, combien le métier de berger peut être difficile, éprouvant, parfois désespérant. Elle sait aussi nous faire caresser la douceur de la peau de la grande ourse noire.

Serge Javaloyès, LA RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES

Clara Arnaud nous conte la nature dans toute sa splendeur et sa sauvagerie, l'amour, les liens qui unissent les hommes et les animaux dans un environnement où leur cohabitation nécessite respect et humilité. L'autrice met au service d'une écriture délicate et juste son expérience de la nature et de l'aventure. Elle propose un roman qui nous replace à notre juste position d'être humain dans un écosystème global.

Marie Serra, NICE MATIN / MONACO MATIN

Le changement d’échelle des troupeaux sous la pression des politiques agricoles, l’opposition entre citadins et montagnards, la difficile et pourtant indispensable transmission, les conséquences du réchauffement climatique, l’insoumission : de même que l’aspect politique ne cesse de se mélanger au poétique, l’ambivalence est omniprésente dans Et vous passerez comme des vents fous, dans les personnages comme dans les situations. Des personnages auxquels on s’attache, une immersion captivante, un propos jamais angélique : Clara Arnaud évolue avec hardiesse et sans fard.

Geneviève Simon, ARTS LIBRES